Les risques de transition désignent les vulnérabilités issues des politiques et dynamiques de décarbonation. Ils relèvent de facteurs réglementaires, économiques, technologiques et sociaux. Ils combinent incertitude technique et incertitude normative, car les critères de décision évoluent. Les principaux moteurs des risques de transition sont les normes (SNBC1, CSRD2, taxonomie) qui imposent des transformations rapides ; les signaux fiscaux et financiers (carbone, quotas, désinvestissements) qui fragilisent certaines filières ; l’incertitude technologique, source de verrouillage ou d’obsolescence et enfin les tensions sociales (acceptabilité, justice, participation). Les travaux AIDHY3 montrent un désalignement entre temporalités politiques, industrielles et
sociales, générant des vulnérabilités invisibles dans les approches classiques. Ces risques sont désormais intégrés dans les cadres internationaux (TCFD4, GIEC5, NGFS6).