En Espagne, le régime espagnol est caractérisé par une forte intervention de l'Etat en matière de risques extraordinaires, à travers le Consorcio de Compensación de Seguros, organisme public d'assurance. Le Consorcio de Compensación de Seguros intervient pour les dommages aux biens et pertes d’exploitation. Il couvre les dommages liés à des risques extraordinaires, tels que les tremblements de terre, les raz de marée, les éruptions volcaniques, les inondations exceptionnelles ou encore les tempêtes cycloniques atypiques.
MMA préconise toujours de mettre en place une police locale et gère cette garantie dans le cadre de la Libre Prestation de Services (LPS), en assurant la déclaration et le paiement des surtaxes via un processus rigoureux. Cette clause en annexe garantit aux entreprises une couverture en cas de sinistre extraordinaire, tout en assurant la conformité réglementaire.
De son côté, l’Italie impose depuis le 31 mars 2025, une couverture obligatoire des événements naturels qualifiés de calamiteux et catastrophiques. Cette garantie « évènements naturels en Italie » intervient dans le cadre de tremblements de terre, inondations et glissements de terrain et s’applique aux biens mobiliers, immobiliers et terrains (en premier risque absolu) utilisés dans le cadre de l’activité professionnelle. Outre, les évènements et les biens à couvrir, la règlementation définit des limites de couverture matérialisées en trois tranches qui fixent les limites de couverture et d’indemnisation. Les limitations se calculent selon les capitaux des biens assurés.
MMA, consciente du besoin règlementaire, met à disposition de ses clients une annexe répertoriant l’ensemble des aspects assurantiels.
Tout comme ses voisins européens, la Grèce, qui fait régulièrement face à des évènements naturels (feux de forêt notamment), a également voté une loi applicable au 1er juin 2025 amenant les entreprises dont le revenu brut annuel dépasse 500 000 € de CA à s’assurer contre les feux de forêt, les inondations et les tremblements de terre. La couverture doit représenter au moins 70 % de la valeur de ses bâtiments et autres biens de l’entreprise. En cas de non-conformité, une amende de 10 000 € est appliquée et peut même être doublée si l’entreprise ne régularise pas la situation sous 30 jours.